Rénovation énergétique des bâtiments

Au carrefour de plusieurs priorités dont la lutte contre le changement climatique, la souveraineté énergétique et le pouvoir d’achat, la rénovation énergétique des logements est bien présente dans les programmes de (presque) tous les candidats à l’élection présidentielle. Un signe encourageant. Mais au-delà de l’intention de « massifier » les rénovations, quels moyens les candidats sont-ils prêts à engager ? Comment veulent-ils répartir les efforts publics et privés ? Retrouvez l’analyse d’Hadrien Hainaut et de Maxime Ledez d’I4CE.

Dans leurs programmes ou dans leurs réponses à notre questionnaire, les candidats ont eu l’occasion de présenter leurs propositions pour la rénovation énergétique des logements. Nous en avons recensé plus d’une trentaine dans notre décryptage de la présidentielle, pour sept candidats : Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse et Eric Zemmour. C’est donc sans compter sur celles des autres candidats que nous n’avons pas eu le temps d’analyser dans le détail : nous vous invitons à lire leurs programmes et à découvrir leurs propositions.

 

Remplacer les chaudières, ou rénover globalement ?

Que retenir des propositions des candidats ? D’abord, qu’ils n’ont pas tous la même conception de la « rénovation énergétique ». Mis à part Eric Zemmour, qui s’exprime très succinctement sur le sujet, il y a d’un côté ceux qui mettent l’accent sur le changement des chaudières et le remplacement des combustibles fossiles par l’électricité ; et de l’autre ceux qui veulent aussi isoler les logements, pour réduire drastiquement leur consommation d’énergie.

Marine Le Pen adopte la première stratégie : elle met l’accent sur les chaudières au fioul qu’elle veut remplacer par des pompes à chaleur électriques. Mais elle ne s’attaque pas au chauffage au gaz, beaucoup plus répandu et également émetteur de CO2, et ne dit rien de précis sur la baisse de la consommation d’énergie des logements. En l’état, cela ne suffira probablement pas à réduire les émissions au niveau des engagements de la France.

Si Valérie Pécresse veut également rénover en priorité les logements chauffés au fioul, elle veut aussi doubler le rythme des rénovations énergétiques « performantes ». Mais l’impact de ces travaux sur la consommation d’énergie des logements n’est pas clair pour autant. De même, Emmanuel Macron a annoncé vouloir rénover 700 000 logements par an, sans préciser à ce stade la baisse attendue de leur consommation d’énergie.

Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon sont plus explicites en reprenant l’objectif fixé dans la loi pour la transition énergétique de 2015 : amener tous les logements au niveau des meilleurs labels « basse consommation » (BBC) d’ici 2050. Tous privilégient pour cela les rénovations globales, qui impliquent non seulement de changer le système de chauffage mais surtout d’isoler entièrement les logements afin de réduire drastiquement leur consommation d’énergie. A l’heure actuelle, en dépit des objectifs ambitieux, les rénovations globales ou « basse consommation » ne représentent qu’une infime partie des travaux réalisés aujourd’hui par les ménages.

Cette opposition entre remplacement des combustibles fossiles et rénovation globale perpétue un clivage ancien du débat d’experts et du débat public. La première option nécessite moins de travaux dans les logements, mais il faut de grandes quantités d’énergie décarbonée pour remplacer les combustibles fossiles, ce qui reporte l’effort vers les moyens de production et les prix de l’énergie. Quant à la seconde, l’investissement initial pour une maison « basse consommation » est beaucoup plus élevé : de l’ordre de 30 000 à 50 000 euros, contre 10 000 à 15 000 pour installer une pompe à chaleur.

Que prévoient les candidats pour aider financièrement les ménages ?
Avant d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique, les ménages sont surtout sensibles à deux aspects du financement. D’abord, limiter le reste à charge, c’est-à-dire la part des travaux qu’il faut financer par soi-même, après déduction des subventions et des emprunts. Ensuite, l’équilibre en trésorerie, c’est-à-dire ne pas avoir à rembourser plus d’argent qu’on en gagne sur la facture d’énergie après les travaux. Pour convaincre les ménages sur ces deux points, les candidats misent sur des subventions, sur des prêts ou sur d’autres instruments financiers.
Commençons par les subventions. Aujourd’hui, elles varient en fonction des travaux engagés et des revenus des ménages, mais nous estimons qu’elles couvrent, en moyenne, de l’ordre de 20 à 40% du coût des rénovations globales. Des candidats analysés, Jean-Luc Mélenchon se distingue par un taux de subvention élevé, avec des aides qui couvrent en moyenne 70% du montant des travaux, allant jusqu’à la totalité des dépenses pour les ménages modestes, mais excluant les ménages possédant au moins cinq logements. Les subventions de la « prime pour le climat » proposée par Anne Hidalgo couvrent de l’ordre de 30% du montant des travaux, et jusqu’à 50% pour les ménages modestes.
Yannick Jadot est un peu moins précis sur les subventions de son programme. Il veut consacrer une enveloppe de 6 milliards d’euros par an à la rénovation énergétique des passoires thermiques. Ramené à l’objectif annoncé de rénover 5 millions de passoires thermiques en dix ans, soit 500 000 rénovations globales par an, cela pourrait couvrir de l’ordre de 25 à 40% du coût des travaux. Il prévoit également de moduler les aides en fonction des revenus des ménages. Quant à Emmanuel Macron, il a annoncé un budget de 10 milliards d’euros supplémentaires pour la “transition écologique” sans préciser à ce stade l’enveloppe qui irait au renforcement des aides à la rénovation. Marine Le Pen et Valérie Pécresse sont encore moins précises sur l’avenir des subventions. La première n’en dit rien, la seconde veut les transférer aux régions, mais ne précise pas si elle compte augmenter les budgets pour réussir à doubler le nombre des rénovations « performantes ».

Mobiliser les financements privés pour limiter le reste à charge
Puisque les subventions ne couvrent pas toujours le coût des travaux, les candidats proposent des prêts, ou d’autres instruments financiers, pour limiter le reste à charge. Marine Le Pen évoque succinctement des « instruments fiscaux » et « des outils de financement innovants », sans plus de précisions. Emmanuel Macron veut « des solutions [de financement] pour tous les français, dont certaines sans avance de frais », sans préciser à ce stade quels instruments seraient employés.
Valérie Pécresse propose de créer un nouveau livret d’épargne « vert », afin que les banques puissent prêter les sommes collectées sur ces livrets aux ménages qui rénovent leurs logements. Les conditions de ces emprunts ne sont pas détaillées. À bien des égards, cette proposition ressemble à des dispositifs qui existent déjà, comme le livret développement durable, l’éco-prêt à taux zéro, ou le prêt avance mutation. Jusqu’à présent, l’existence de ces instruments financiers n’a pas suffi à convaincre un grand nombre de ménages de rénover leurs logements. Pourquoi ? Une des difficultés est de concilier les intérêts des ménages et des banques. Pour les ménages, des prêts longs avec des taux bas sont intéressants, mais ils ne sont pas toujours assez rentables pour les banques chargées de les distribuer.
Yannick Jadot souhaite également mobiliser les financements privés. Il veut non seulement que les banques continuent de proposer un prêt à taux zéro, mais aussi que les fournisseurs d’énergie préfinancent les travaux et se remboursent sur les économies d’énergie. Nous comprenons qu’à la différence des sociétés de tiers-financement, établies dans plusieurs régions et qui proposent des prêts, cette offre passe par les contrats de fourniture d’énergie. Techniquement, le ménage ne s’endette pas, mais devra s’engager auprès de son fournisseur d’énergie. Pour combien de temps ? Pourra-t-il changer d’offre si les prix des concurrents viennent à baisser ? Sur ces aspects, le candidat n’a pas apporté plus de détails.
Pour gérer le reste à charge, Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon préfèrent une offre financière publique. La première veut que l’Etat, avec le concours de la Caisse des Dépôts, avance les frais de rénovation, les ménages pouvant ensuite rembourser l’avance selon un échéancier prédéterminé, au moment de la vente du logement ou d’une succession. Là encore, le ménage est dispensé de négocier un emprunt avec une banque, mais l’Etat et la Caisse des Dépôts assument pleinement la charge financière du dispositif, à commencer par le risque de défaut. Jean-Luc Mélenchon veut créer un « pôle public bancaire » pour émettre des prêts, sans en détailler les modalités.
Ainsi, on voit émerger différents partages de l’effort entre budgets publics et initiative privée. Anne Hidalgo et Jean-Luc Mélenchon font porter aux pouvoirs publics la charge financière conséquente que représentent les aides et les avances remboursables pour inciter les ménages à rénover. Yannick Jadot, et plus encore Valérie Pécresse veulent mobiliser des financements privés, mais on ne voit pas encore très bien comment leurs offres concilient concrètement les intérêts des ménages, des banques et des fournisseurs d’énergie. Quant à Emmanuel Macron, il n’a pas encore précisé qui, des pouvoirs publics ou du secteur privé, devra proposer des solutions de financement aux ménages qui rénovent leur logement.

Obligation de rénovation : éviter le blocage dans les copropriétés
Dans le parc locatif, où les propriétaires sont généralement peu intéressés par les gains de confort et les économies sur facture de leurs locataires, les aides et les emprunts ne suffisent généralement pas à déclencher les rénovations voulues. C’est pourquoi les pouvoirs publics utilisent aussi le levier réglementaire. Ainsi, en 2021, une interdiction de louer les passoires thermiques a été introduite dans la loi.
Marine Le Pen s’oppose à ces obligations, et Valérie Pécresse ne les mentionne pas, pas plus qu’Emmanuel Macron à ce stade. Les autres candidats veulent utiliser ce levier avec des modalités différentes. Jean-Luc Mélenchon veut une interdiction de location et, à terme, étendre l’obligation de rénovation globale à tous les logements construits avant 2000, y compris ceux occupés par leurs propriétaires. Yannick Jadot souhaite placer sous séquestre les loyers des « passoires énergétiques », et Anne Hidalgo propose de les moduler en fonction de la performance énergétique des logements.
Ces obligations de rénovation posent au moins deux défis. Le premier, c’est de réaliser les contrôles et d’appliquer les sanctions. Par exemple, dans les immeubles, la loi exige d’isoler lors d’un ravalement de façade, mais cela est rarement contrôlé, et – à notre connaissance – n’a jamais été sanctionné. Il faut donc s’interroger sur les moyens humains et techniques nécessaires au contrôle et à l’application de ces obligations, par exemple par les services d’urbanisme des municipalités. Le second, c’est que la plupart des logements en location se trouvent dans des immeubles. Or, en copropriété, la prise de décision est lente, le financement est éclaté en une myriade de dossiers individuels, et les plans de travaux sont souvent plus complexes que pour les maisons. De fait, si de nombreux logements sont sanctionnés avant d’avoir pu être rénovés, cela risque d’exacerber les tensions immobilières, notamment dans les centres-villes. On peut regretter que les candidats ne mettent pas davantage de propositions sur la table pour faciliter les rénovations énergétiques dans les immeubles.

Les propositions des candidats 

Vous trouverez ci-dessous les propositions des candidats pour la rénovation énergétique des bâtiments. Nous les présentons de manière descriptive, sans juger si elles sont suffisantes ou si elles pourront être mises en œuvre sur le quinquennat.

Dernière mise à jour : 30 mars 2022

Anne Hidalgo

Pour financer la rénovation énergétique des bâtiments, et en particulier aider les ménages les plus modestes, Anne Hidalgo ne propose pas d’augmenter ou de réviser les aides publiques actuelles : elle propose que l’Etat avance complètement les frais de rénovation et se rembourse au moment de la revente ou de la succession d’un bâtiment, avec un niveau de remboursement dépendant des revenus du ménage. Le coût de ce dispositif est chiffré à 18 Mds€ annuellement, dont 30 % de part subventionnée et 70 % d’avance remboursable assurée par la Caisse des Dépôts. Elle mise également sur le levier règlementaire pour accélérer la rénovation, en proposant d’encadrer les loyers en fonction de la performance énergétique des logements.  

Pour garantir l’efficacité des rénovations et des aides publiques, Anne Hidalgo compte privilégier les rénovations globales. Elle ne mentionne pas l’amélioration des labels de qualité, la formation des artisans ou le contrôle de la qualité des travaux, ni la prise en compte du confort d’été dans les rénovations.

Yannick Jadot

Yannick Jadot prévoit une enveloppe de 7 Mds€ en plus par an pour la rénovation thermique des logements et des bâtiments publics. Cette enveloppe doit notamment permettre de financer des rénovations sans reste à charge pour les ménages modestes, et de financer un mécanisme de prêt à taux zéro.  En complément de ces aides publiques, il prévoit de faire préfinancer par les énergéticiens le coût des rénovations, ces derniers se remboursant ensuite directement sur les factures grâce aux économies réalisées. Il propose également de créer un service public décentralisé de la rénovation énergétique ciblé vers les ménages en situation de précarité énergétique, qui rassemblera les aides en un guichet unique.

Pour inciter les propriétaires à rénover leurs logements, il propose par ailleurs une obligation de rénovation et l’instauration d’un droit opposable à la rénovation pour les locataires, avec mise sous séquestre des loyers en l’absence de travaux.

Pour garantir la qualité des travaux réalisés et l’efficacité des aides publiques, Yannick Jadot souhaite que les rénovations effectuées soient des rénovations dites globales. Il n’émet cependant pas de proposition sur le contrôle des travaux, la formation des artisans ou l’amélioration des labels de qualité. La prise en compte de l’évolution du climat – notamment pour le confort d’été – est également un facteur important dans les travaux de rénovation. Yannick Jadot précise qu’il veut renforcer les normes de construction pour y intégrer l’adaptation au changement climatique, mais ne mentionne pas cet enjeu pour les rénovations des bâtiments existants.

Marine Le Pen

Marine Le Pen souhaite mettre en place « un plan de réhabilitation de l’habitat ancien grâce à des aides efficaces » et propose de subventionner le remplacement des chaudières à fioul par des pompes à chaleur électriques,  « sous réserve de la création d’une grande filière française ».

Il n’y a pas plus de précision sur le niveau de performance énergétique attendu des rénovations, ni sur la hausse ou la baisse de l’enveloppe financière dédiée aujourd’hui à la rénovation thermique.

Si elle veut des « aides efficaces », elle ne précise pas les réformes à mener pour assurer cette efficacité.

Emmanuel Macron

Pour financer la rénovation énergétique des logements, Emmanuel Macron propose de maintenir le niveau de MaPrimeRénov au niveau atteint grâce au plan de relance en 2021 (2 Mds€/an), ainsi que de renforcer certaines aides – celles à l’installation des pompes à chaleur et le Coup de pouce chauffage – sans préciser les montants qui y seront alloués. Il propose également d’augmenter les dépenses publiques pour la rénovation des bâtiments publics de 600 M€/an. En complément de ces aides publiques, il prévoit pour les bâtiments publics et les copropriétés d’expérimenter un mécanisme de préfinancement par des « opérateurs de la rénovation » du coût des rénovations, ces derniers se remboursant ensuite directement sur les factures grâce aux économies réalisées. Il compte également sur l’augmentation des Certificats d’économie d’énergie (CEE), sans plus de précisions. De manière générale, il souhaite que « des solutions [soient] proposées à tous les Français, dont certaines sans aucune avance de frais », sans préciser les ménages concernés. 

Pour garantir la qualité des travaux réalisés et l’efficacité des aides publiques, Emmanuel Macron souhaite privilégier les « rénovations globales performantes qui intègrent à la fois l’atténuation et l’adaptation climat ». Il n’émet pas de proposition sur le contrôle des travaux, la formation des artisans ou l’amélioration des labels de qualité. 

Il propose par ailleurs de « confier aux communes et aux intercommunalités les leviers de la politique du logement, dont la rénovation du parc existant », et de contractualiser avec les organismes de gestion des logements sociaux. 

Jean-Luc Mélenchon

Pour financer la rénovation énergétique des bâtiments, Jean-Luc Mélenchon souhaite accorder aux ménages une aide couvrant jusqu’à 100 % du coût des travaux pour les plus modestes, et dégressive selon le revenu. Le taux moyen de subvention serait de 70 % et seraient exclus les 3,5 % des ménages les plus aisés possédant 25 % des logements. Le coût de cette mesure est estimé à 5 Mds€ supplémentaires par an. S’ajoute à cela une enveloppe de 1,2 Md€ pour la rénovation des logements sociaux. Jean-Luc Mélenchon compte également mettre en place un « pôle public bancaire » qui distribuera des prêts à taux zéro pour couvrir le reste à charge pour les ménages.

En complément de ces aides publiques, et afin d’inciter les ménages à investir dans la rénovation des logements, le candidat souhaite interdire la location de passoires thermiques et rendre obligatoire la rénovation des logements construits avant 2000.

Pour garantir la qualité des travaux réalisés, et l’effectivité des aides publiques, Jean-Luc Mélenchon a plusieurs propositions : les rénovations rendues obligatoires doivent conduire à un niveau de consommation énergétique « BBC », l’obtention d’un label sera soumise à des « résultats énergétiques concrets et vérifiés », et une enveloppe de 334 M€/an est prévue pour la formation des professionnels du bâtiment. Il n’évoque pas, dans ses propositions, la problématique du confort d’été des bâtiments.

Valérie Pécresse

Valérie Pécresse veut doubler le rythme actuel des rénovations énergétiques dites « performantes » des logements, en particulier des passoires thermiques et des logements chauffés au fioul. Pour cela, elle n’anticipe pas a priori d’augmentation de l’enveloppe financière consacrée aux aides actuelles, mais propose, c’est un changement majeur, de transférer l’ensemble de ces aides aux régions.  Elle précise par ailleurs que les aides de l’Etat « devront concerner tous les logements sociaux » pour lutter contre la précarité énergétique. Pour faciliter l’emprunt, elle propose de créer un « Livret Vert » qui sera notamment fléché vers l’octroi de prêts pour la rénovation des bâtiments. Elle veut par ailleurs un grand plan de rénovation des bâtiments publics, non évalué financièrement, avec l’objectif d’au moins 50 % rénovés d’ici 2030.

Pour garantir l’efficacité des aides publiques, Valérie Pécresse souhaite favoriser les rénovations énergétiques dites « performantes », ce qui pour elle consiste à « gagner plusieurs classes énergétiques avec un budget maîtrisé, un reste à charge minimal et la meilleure utilisation des potentiels locaux de matériaux biosourcés ». Elle compte, par ailleurs, sur les régions pour la mise en place de contrôles de qualité ainsi que pour prioriser la rénovation des logements chauffés avec de l’énergie fossile.

Elle n’a cependant pas de propositions sur les rénovations globales, la formation des artisans, l’amélioration des labels de qualité ou la prise en compte du confort d’été dans les rénovations.  

Éric Zemmour

Éric Zemmour a bien identifié la nécessité d’« en finir avec les passoires thermiques en investissant dans l’isolation des bâtiments résidentiels et tertiaires ». Mais il n’a pas de proposition pour accroitre ces investissements, par exemple sur les aides publiques aux ménages et l’enveloppe financière à y consacrer.

Il n’a pas non plus de proposition pour augmenter l’efficacité des aides existantes : il ne mentionne par exemple ni l’amélioration des labels de qualité, ni la formation des artisans ou encore le contrôle de la qualité des travaux.

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