Planification, libertés locales et financement de la transition
La planification écologique nationale doit trouver son articulation avec la démocratie et les libertés locales pour définir la nouvelle donne économique et budgétaire pour les collectivités.
La transition climatique, entendue comme le chemin escarpé vers la neutralité carbone et la préparation de la société française aux conséquences concrètes du réchauffement climatique, repose pour une large partie sur une action puissante, rapide et coordonnée des collectivités territoriales.
Elles devront notamment y dédier des moyens en forte hausse. Selon les travaux de l’Institut de l’Economie pour le Climat (I4CE), leur effort d’investissement annuel dans les secteurs des transports, de l’énergie et des bâtiments publics doit être multiplié par deux minimum dès maintenant et d’ici 2030 pour respecter la stratégie nationale bas carbone. A ces montants s’ajoutent ceux dédiés aux moyens humains, à l’accompagnement des entreprises et des ménages modestes, ainsi que les surcoûts induits par les politiques d’adaptation au changement climatique.