Alors que le système agricole et alimentaire français est vulnérable au changement climatique et responsable d’environ un quart des émissions du pays, ses financements ont tendance à préserver le statu quo comme le montre les analyses de l’Institut. C’est en particulier le cas des financements publics qui atteignent 25 milliards d’euros par an. Il est nécessaire à la fois de mieux utiliser ces financements pour aider les producteurs qui modifient leurs pratiques agricoles, et d’anticiper les nouveaux besoins qui émergent, par exemple pour aider les perdants de la transition à investir dans les filières de demain.
En plus de ses travaux sur la certification et la rémunération carbone des agriculteurs, I4CE analyse les financements publics et les besoins d’investissement, met en accès libre des données pour nourrir la réflexion des décideurs publics et des parties prenantes, au premier rang desquelles les filières agricoles. L’Institut réunit tous ces acteurs dans son Club Climat Agriculture et Alimentation.