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COP21 : et maintenant, action !

1 février 2016 - Tendances Carbone

Au terme d’un processus politique inédit initié lors de la COP17 à Durban en 2011, 195 pays se sont mis d’accord lors de la COP21 à Paris en décembre 2015 sur le premier accord universel pour la lutte contre le changement climatique. Contrairement aux attentes de certains observateurs, le rôle d’un tel processus n’était pas de définir les actions que chaque État doit mener mais de donner au multilatéralisme une fonction de coordination acceptée par tous. En effet, tant le processus que son résultat ont permis de prendre acte du changement de paradigme depuis un modèle top-down – dont les objectifs sont d’abord déterminés à l’échelle internationale avant d’être disséminés aux niveaux nationaux et locaux – vers un modèle plus hybride qui se concentre sur la volonté de tous les acteurs économiques – étatiques ou non – à agir. Néanmoins, des critiques soulignent le potentiel déphasage entre déclarations politiques et mise en œuvre concrète. Mais, finalement, qu’est-ce qui indique que nous somme sur la bonne voie ?

Pour avoir un aperçu plus large de l’Accord et des décisions prises à Paris, lire le Point Climat n°38 « COP21 – un succès qui marque la ‘fin du commencement’ » : https://www.i4ce.org/?p=12488

 

Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

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