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COP21 : et maintenant, action !

1 février 2016 - Tendances Carbone

Au terme d’un processus politique inédit initié lors de la COP17 à Durban en 2011, 195 pays se sont mis d’accord lors de la COP21 à Paris en décembre 2015 sur le premier accord universel pour la lutte contre le changement climatique. Contrairement aux attentes de certains observateurs, le rôle d’un tel processus n’était pas de définir les actions que chaque État doit mener mais de donner au multilatéralisme une fonction de coordination acceptée par tous. En effet, tant le processus que son résultat ont permis de prendre acte du changement de paradigme depuis un modèle top-down – dont les objectifs sont d’abord déterminés à l’échelle internationale avant d’être disséminés aux niveaux nationaux et locaux – vers un modèle plus hybride qui se concentre sur la volonté de tous les acteurs économiques – étatiques ou non – à agir. Néanmoins, des critiques soulignent le potentiel déphasage entre déclarations politiques et mise en œuvre concrète. Mais, finalement, qu’est-ce qui indique que nous somme sur la bonne voie ?

Pour avoir un aperçu plus large de l’Accord et des décisions prises à Paris, lire le Point Climat n°38 « COP21 – un succès qui marque la ‘fin du commencement’ » : https://www.i4ce.org/?p=12488

 

Pour aller plus loin
  • 18/04/2025 Billet d'analyse
    Le budget climat base zéro

    Le gouvernement entend préparer sans attendre le prochain projet de loi de finances et, pour éviter de passer des coups de rabot en urgence, réinterroger à la base chaque dépense. Le terme de « budget base zéro » est même évoqué. Qu’est-ce que cela peut signifier pour les dépenses de l’État qui concourent à la transition climat ? Dans ce billet, Damien DEMAILLY et François THOMAZEAU proposent de traduire cette intention en se posant trois questions successives pour chaque dépense, afin de déterminer in fine si elle est utile.

  • 16/04/2025 Billet d'analyse
    Budget 2026 : pour une articulation efficace des aides à la rénovation énergétique des logements

    Le Gouvernement planche sur son budget 2026, avec l’objectif de trouver 40 milliards d’euros pour réduire le déficit public. Une piste – évoquée lors des précédents débats budgétaires puis repoussée – consisterait à faire reposer une partie du financement de la rénovation énergétique des logements privés sur les Certificats d’économies d’énergie (CEE), en substitution partielle à MaPrimeRénov’. Du budgétaire transformé en extra-budgétaire. Une telle décision politique n’aurait rien d’anodin. Dans ce billet, Maxime LEDEZ pose quatre principes pour garantir l’efficacité d’un éventuel rapprochement des deux dispositifs, en insistant notamment sur l’importance d’une décision à venir : le nouveau niveau d’obligation CEE que l’exécutif s’apprête à fixer.

  • 10/04/2025
    Plans de transition et politique de rémunération : Quels enjeux pour les acteurs financiers ?

    L’intégration d’indicateurs climatiques dans les rémunérations variables est un sujet brûlant. Retirée au dernier moment des négociations sur la directive sur le devoir de vigilance (CSDDD), la proposition reste pourtant d’actualité dans le débat politique. Si le sujet commence à devenir incontournable pour les rémunérations au sein des grandes entreprises, il semble demeurer tabou du côté des banques. Cette exigence figurait même déjà dans les attentes de supervision de la Banque Centrale Européenne en 2020. Elle semble cependant peu suivie par les banques.

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