Publications

COP21 – un succès qui marque la ‘fin du commencement’

L’Accord de Paris apporte un signal et un cadre en faveur de l’action dans la lutte contre le changement climatique. Equilibré et ambitieux dans ses objectifs – dont la décarbonation de l’économie mondiale avant la fin du siècle –, il réunit les conditions pour inciter chacun à faire plus.

En entérinant un nouveau régime international sur le climat, l’Accord permet de se concentrer sur l’essentiel : orienter les pays vers des économies bas-carbone et résilientes au changement climatique. C’est bien cela le défi principal à relever, plus que l’application directe des décisions prises à Paris.

La COP21 marque l’avènement d’un nouveau régime de coopération internationale plutôt que la volonté – utopique – de punir ou contraindre les États. Elle entérine des évolutions qui se basent sur la volonté d’inciter tous les acteurs – États ou non – à agir. En ce sens, c’est une réelle victoire du multilatéralisme.

En effet, la COP21 marque la « fin du commencement » des négociations pour s’orienter un régime permanent, émaillés de rendez-vous réguliers. Cette victoire ne sera cependant historique que si cette coopération aboutit sur une action renforcée et sur des résultats concrets. Il n’y plus qu’à !

COP21 – un succès qui marque la ‘fin du commencement’ Télécharger
Contacts I4CE
Hadrien HAINAUT
Hadrien HAINAUT
Responsable d'unité – Panorama des financements climat, Transition énergétique et prospective Email
Dr. Vivian DEPOUES
Dr. Vivian DEPOUES
Chercheur senior – Adaptation au changement climatique Email
Benoît LEGUET
Benoît LEGUET
Directeur général Email
Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer