Les implications de l’année 2015 pour le financement d’un développement aligné avec le climat
I4CE publie un article dans le numéro 29 de La lettre de l’I-tésé n°29. L’Institut de technico-économie des systèmes énergétiques (I-tésé) du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) réalise des études technico-économiques et des analyses multicritères et prospectives de technologies ou systèmes énergétiques.
L’intégration des politiques climatiques et de développement gagne en importance suite à l’accord de Paris (COP 21) et à l’adoption des objectifs de l’ONU pour le développement durable en 2015.
En cohérence avec l’objectif climat des « 2°C », l’ONU estime ainsi qu’il sera nécessaire au niveau mondial d’atteindre un pic des émissions de gaz à effet de serre avant 2030, puis zéro émissions nettes d’ici la fin du siècle. Une telle trajectoire nécessite une transformation profonde du secteur énergétique.
Pour ce faire, il est nécessaire de disposer de ressources financières suffisantes, mais aussi d’enclencher des réformes structurelles afin de soutenir efficacement une économie bas carbone et résiliente aux changements climatiques.
En pratique, cela passe notamment par la mise en place de politiques climatiques ambitieuses et crédibles (marché ou taxe carbone), mais aussi par un ensemble de mesures afin d’améliorer l’attractivité de l’économie bas carbone auprès de l’ensemble des acteurs du secteur financier (sources de financement, coûts du capital, perception et gestion des risques, …)
Le texte de cet article est en anglais.