Infrastructures face aux changements climatiques : La réponse des investisseurs de long terme
Par Audrey HOLM
L’omniprésence des infrastructures à travers le monde et la construction de nouvelles infrastructures notamment dans les pays en développement soulèvent la question de leur place dans la lutte contre les changements climatiques. Ces infrastructures peuvent d’une part contribuer à réduire les changements climatiques en limitant les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent (infrastructures vertes) et d’autre part être adaptées au climat futur (infrastructures adaptées).
Elles peuvent également permettre d’atténuer la vulnérabilité des pays en développement, aujourd’hui les plus sensibles aux modifications climatiques. La construction d’infrastructures vertes et adaptées est intrinsèquement liée aux politiques publiques en vigueur. Cependant, les négociations de Copenhague en décembre 2009 ont également souligné le rôle central des investisseurs privés dans le financement de ces infrastructures. Les investisseurs de long terme, investisseurs institutionnels tels que les fonds de pension, fonds d’assurance, fonds souverains et autres investisseurs véhiculant des flux financiers massifs sur des horizons de plusieurs décennies, sont ainsi particulièrement sollicités.