Les instruments financiers pour favoriser le financement public-privé d’un développement bas-carbone et résilient au changement climatique
- Par : Dr. Ian COCHRANLes instruments financiers tels que les obligations vertes, les lignes de crédit vertes, les financements public-privé offrent un fort potentiel pour soutenir un développement bas-carbone et résilient au changement climatique dans le monde, et particulièrement en Afrique. Cet événement alimentera la discussion sur la manière de surmonter les obstacles et de financer l’atténuation et l’adaptation sur le terrain.
Modérateur : Ian Cochran – I4CE
Panel :
- Béryl Bouteille, Project manager, Financial Institutions and Private Sector Support , AFD
- Paul Horrocks, Lead Manager, Private Investment, OECD
- Boutania Benchekroun, Chargé de structuration senior, MASEN (Agence marocaine de l’Energie Solaire)
- Coşkun Kanberoğlu, Directeur Departement Ingénierie, TSKB (Industrial Development Bank of Turkey)
Contexte
Le financement de la transition à une économie bas-carbone et résiliente au changement climatique nécessite souvent de dépasser les difficultés rencontrées par les acteurs aussi bien du côté de l’offre de capital que du côté de la demande. Les développeurs de projets identifient un accès limité au crédit, tandis que les investisseurs expriment des inquiétudes sur un manque de projets verts bancables. D’un côté, la performance financière insuffisante des projets verts – dépendant des incitations économiques d’un pays donné – peut limiter le développement de projets. D’un autre côté, une inadéquation entre les caractéristiques des projets et les besoins des investisseurs peut limiter le flux de financement, même quand un projet est économiquement viable. Cette inadéquation entre les besoins des investisseurs et le marché de projets verts est une des barrières à dépasser pour soutenir le développement d’un niveau suffisant de flux financiers entre les sources de capital et là où celui-ci est nécessaire – au niveau des développeurs de projets.
Cet événement avait pour but de présenter et de débattre du potentiel d’instruments financiers et d’approches spécifiques qui sont de plus en plus utilisés pour dépasser cette inadéquation entre projets et besoins des investisseurs : la finance climat « mixte », les obligations vertes et les lignes de crédit. Les discussions se sont concentrés sur les étapes requises par les acteurs publics et privés pour s’assurer de l’impact financier et environnemental de tels instruments, et de leur rôle dans la mise en œuvre à l’échelle nationale des NDCs pour atteindre les objectifs climatiques internationaux à long-terme. Une attention particulière a été portée au contexte Africain et aux expériences sur ce continent.