Événements

Tour du monde des politiques de tarification du carbone : les études de cas des systèmes de quotas

Date : 1er décembre de 13h à 14h10

Lieu: Pavillon IETA, Business Hub Room Paris

Partenaire(s) : IETA et Environmental Defense Fund

 

L’événement a discuté des expériences des marchés du carbone et des défis en Europe, Amérique du Nord et dans les pays émergents sur la base d’une série d’études de cas publiées par I4CE, IETA et EDF en mai 2015.

 

Messages clés:

 

  • Benoît Leguet, Directeur Général, I4CE : Depuis 2014, le SEQE (système européen d’échange de quotas ou EU ETS) a dépassé son objectif de réduction des émissions établi pour 2020 (-20 % par rapport aux niveaux de 2005). Les politiques énergie-climat complémentaires ont joué un rôle important dans la réduction de ces émissions. La prochaines étape est de recalibrer le SEQE par l’introduction de la fameuse réserve de stabilité de marché (2018) et le vote d’une nouvelle ambition de réduction des émissions déjà proposée à -43 % en 2030 par rapport aux niveaux de 2005. 
  • Derek Walker, Vice-Président associé, Environmental Defense Fund : En Californie, en même temps que le PIB ait augmenté de 4-5 % depuis la mise en œuvre du programme de plafonnement et d’échange de quotas, les émissions de CO2 des entités couvertes ont diminué de 2 % démontrant que la croissance économique peut être découplée de celle des émissions.
  • Jeff Swartz, Directeur, Politiques climatiques internationales, IETA: Les systèmes de quotas pilotes et le futur système national en Chine (2017) peuvent favoriser l’émergence de plusieurs initiatives de tarification du carbone en réduisant les préoccupations régionales en matière de compétitivité. Cependant, avant cela, il est impératif qu’un cadre robuste de MRV (Monitoring, Reporting et Verifification) soit mis en œuvre pour assurer la fiabilité et l’efficacité du dispositif. 
  • Vikram Widge, Directeur Finance Climat et Politiques, Groupe Banque mondiale: Les politiques de tarification du carbone sont essentielles et le SEQE (ETS) est un moyen efficace pour atteindre un objectif de réduction des émissions de GES. Un mécanisme pré à l’emploi peut aider les pays à prendre des mesures quantifiables qui soient reconnus à l’échelle internationale
01 déc 2015

Tour du monde des politiques de tarification du carbone : les études de cas des systèmes de quotas

Pour aller plus loin
  • 18/04/2025 Billet d'analyse
    Le budget climat base zéro

    Le gouvernement entend préparer sans attendre le prochain projet de loi de finances et, pour éviter de passer des coups de rabot en urgence, réinterroger à la base chaque dépense. Le terme de « budget base zéro » est même évoqué. Qu’est-ce que cela peut signifier pour les dépenses de l’État qui concourent à la transition climat ? Dans ce billet, Damien DEMAILLY et François THOMAZEAU proposent de traduire cette intention en se posant trois questions successives pour chaque dépense, afin de déterminer in fine si elle est utile.

  • 16/04/2025 Billet d'analyse
    Budget 2026 : pour une articulation efficace des aides à la rénovation énergétique des logements

    Le Gouvernement planche sur son budget 2026, avec l’objectif de trouver 40 milliards d’euros pour réduire le déficit public. Une piste – évoquée lors des précédents débats budgétaires puis repoussée – consisterait à faire reposer une partie du financement de la rénovation énergétique des logements privés sur les Certificats d’économies d’énergie (CEE), en substitution partielle à MaPrimeRénov’. Du budgétaire transformé en extra-budgétaire. Une telle décision politique n’aurait rien d’anodin. Dans ce billet, Maxime LEDEZ pose quatre principes pour garantir l’efficacité d’un éventuel rapprochement des deux dispositifs, en insistant notamment sur l’importance d’une décision à venir : le nouveau niveau d’obligation CEE que l’exécutif s’apprête à fixer.

  • 10/04/2025
    Plans de transition et politique de rémunération : Quels enjeux pour les acteurs financiers ?

    L’intégration d’indicateurs climatiques dans les rémunérations variables est un sujet brûlant. Retirée au dernier moment des négociations sur la directive sur le devoir de vigilance (CSDDD), la proposition reste pourtant d’actualité dans le débat politique. Si le sujet commence à devenir incontournable pour les rémunérations au sein des grandes entreprises, il semble demeurer tabou du côté des banques. Cette exigence figurait même déjà dans les attentes de supervision de la Banque Centrale Européenne en 2020. Elle semble cependant peu suivie par les banques.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer