Publications

Tribune de Benoît LEGUET sur « la COP23 : la lutte contre le changement climatique en pleine mutation »

6 novembre 2017 - Tribune - Par : Benoît LEGUET

La COP23, une « petite » COP ? Si la mobilisation autour de cette nouvelle conférence climat – qui se tient à Bonn en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017 – semble moins forte que pour d’autres sommets, à l’image de la COP21 de novembre 2015, c’est loin d’être un signal négatif.

Dans la dynamique post-COP21, cette moindre mobilisation apparente est annonciatrice d’une bonne nouvelle : les agendas de négociation sur la question du climat s’autonomisent.

Ils sont désormais portés dans d’autres cercles, moins étroits – et certainement plus légitimes sur certains sujets – que le cercle des négociateurs internationaux habitués de ces rencontres.

Après la COP21

En entérinant un nouveau régime multilatéral sur le climat, l’Accord de Paris, négocié en 2015 lors de la COP21, a impulsé une dynamique inédite, à travers ses objectifs ambitieux : orienter les pays vers des trajectoires de développement bas-carbone et résilientes au changement climatique ; passer à une économie mondiale neutre en émissions de gaz à effet de serre avant la fin du siècle ; canaliser, enfin, les flux financiers ainsi requis pour une reconfiguration profonde des économies.

L’essentiel des pays de la planète se sont mis d’accord le 12 décembre 2015, et ont confirmé en signant individuellement l’Accord de Paris dans les mois qui suivaient, permettant ainsi à l’Accord d’entrer en vigueur moins d’un an après – ce qui constitue sans doute un record dans la diplomatie internationale moderne.

Lire la suite sur the Conversation

 

 

Contacts I4CE
Benoît LEGUET
Benoît LEGUET
Directeur général Email
Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer