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Contribution au livre « L’adaptation au changement climatique, une question de sociétés »

I4CE signe le chapitre

« Les plans d’adaptation des entreprises : ou la pression mise par la finance »
dans le dernier ouvrage issu de la collaboration de Comité 21 et du CNRS
adaptationaucc

L’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

UNE QUESTION DE SOCIÉTÉS

Agathe EUZEN , Bettina LAVILLE , Stéphanie THIÉBAULT

S’adapter au changement climatique comme au changement global est devenu un objectif vital pour toutes les sociétés. Parfois confrontées de façon brutale à l’exacerbation, en fréquences et en intensité, de phénomènes météorologiques tels qu’inondations, sécheresses ou tornades, elles doivent aussi faire face à l’augmentation des températures et à leurs impacts sur l’équilibre des écosystèmes, l’évolution des espèces, animales et végétales, comme sur le développement des populations humaines, leur condition de vie, leur organisation sociale… Si l’étude des variations du climat au cours du temps montre la capacité des écosystèmes à s’adapter ou à se transformer, l’accélération de certains phénomènes, comme l’augmentation planétaire de la température due aux activités humaines, peut conduire à un point de non-retour. Cet ouvrage, composé d’une cinquantaine d’articles écrits par des scientifiques et experts du sujet, est unique. Il suscite une réflexion sur ce qu’est l’adaptation, et la maladaptation, faisant intervenir plusieurs champs disciplinaires, sectoriels et territoriaux. Tout en montrant les freins et les limites, il témoigne et propose des façons d’agir et de s’adapter

Ces contributions viennent en appui à la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat (2015) et en particulier à la COP 23 (23e conférence des Parties de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, à Bonn, 2017), conférence climatique dont l’une des priorités porte sur l’adaptation, tant dans ses objectifs que dans son financement.

Cet ouvrage est le résultat d’un partenariat entre le Comité 21 et du CNRS

Il a été co-dirigé par Agathe Euzen (Directrice adjointe scientifique à l’Institut écologie et environnement du CNRS), Bettina Laville (Conseillère d’État, Présidente du Comité 21) et Stéphanie Thiébault (Directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS)

Contacts I4CE
Morgane NICOL
Morgane NICOL
Directrice de programme – Collectivités, Adaptation, Financement public Email
Romain HUBERT
Romain HUBERT
Chercheur – Risques climat, Acteurs financiers et adaptation Email
Dr. Vivian DEPOUES
Dr. Vivian DEPOUES
Chercheur senior – Adaptation au changement climatique Email
Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

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    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

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Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
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