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CARISMA: sortie du premier rapport de synthèse

30 septembre 2016 - Édito de la semaine

CARISMA a préparé son premier rapport de synthèse qui résume le travail réalisé durant les 18 premiers mois du projet. Ce rapport décrit les thèmes, les avancées et les prochaines étapes.

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Sur la base des résultats préliminaires, les messages clés suivant ont été formulés ;

1. Recherche et innovation (R & I) pour l’atténuation

  • Les informations sur le financement de la R&I des États membres et de l’Union européenne est difficile à trouver
  • Le financement de l’UE en matière de R&I se dirige vers l’énergie solaire et le captage et stockage du CO2

2. Les politiques pour atténuer les changements climatiques

  • L’information sur les politiques d’atténuation est difficile à trouver, mal organisée et la qualité est difficile à évaluer;
  • Les politiques d’atténuation interagissent souvent avec les politiques de l’énergie car ils visent les parties prenantes similaires. Cela pourrait conduire à des synergies, mais il est important d’avoir des dispositions en place en cas d’effets imprévus et indésirables des interactions entre ses politiques.

3. Des réseaux mondiaux sur la R&I pour l’atténuation du changement climatique émergent

  • Les avantages pour les entreprises européennes sont: l’accès aux marchés émergents, une efficacité forte de la R & I et une meilleure qualité de l’innovation
  • Les inconvénients sont: les industries du savoir de l’UE risquent de perdre de l’emploi, la base de connaissances et de la propriété intellectuelle.
Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

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