Datadapt : assurer le suivi des moyens engagés et des besoins pour l’adaptation au changement climatique des territoires

23 mai 2024

Contexte

L’année 2023 a été marquée par un engagement inédit en faveur de l’adaptation au changement climatique. D’abord par la mise en consultation publique de la trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) : le fameux +4°C à 2100, puis par des premières discussions de préfiguration du prochain Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC 3).

 

En 2024, une fois le nouveau PNACC adopté, une phase d’opérationnalisation va s’ouvrir. Celle-ci devra s’appuyer sur des éléments précis qui dépassent la seule connaissance scientifique des impacts du changement climatique. Il est notamment nécessaire de disposer d’une vision claire de ce qui est déjà mis en œuvre pour l’adaptation, surtout il est nécessaire de bien comprendre où sont les manques et comment les combler, c’est-à-dire d’identifier les besoins additionnels et leur coût. Dans une logique itérative inerrante à la politique d’adaptation, il faudra à chaque étape, préparer la marche suivante et renseigner les moyens à y allouer.

 

Objectifs 

Le projet Datadapt vise à assurer la veille et la mise à disposition en continu d’informations à jour sur les moyens publics engagés et les besoins immédiats et de plus long terme en matière d’adaptation de la France au changement climatique pour une quinzaine de chantiers thématiques et transversaux. À terme, le projet vise à structurer un « observatoire économique pour l’adaptation » qui permettra notamment de donner des éléments sur : 

 

  • Le suivi des moyens humains et financiers mobilisés pour l’adaptation ; 
  • L’expression des besoins immédiats et la proposition d’éléments d’appréhension des trajectoires de moyen et long terme pour chaque chantier d’adaptation. En repartant notamment des éléments déjà exprimés dans les projets Quanti-Adapt et EcoTRACC. 
  • La définition des écarts entre les besoins et les moyens effectivement disponibles, pour nourrir les discussions sur les budgets à allouer aux politiques d’adaptation ; 
  • La consolidation d’éléments qualitatifs et quantitatifs sur le coût de l’inaction / coût des dommages qui permettra aux acteurs du secteur de mieux s’approprier les enjeux et surtout objectiver l’intérêt d’accélérer les politiques en faveur de l’adaptation.   

 

Parmi les éléments suivis, un travail spécifique sera réalisé autour des investissements publics structurants qui « devront répondre à l’exigence d’adaptation ». Identifier les flux potentiellement concernés n’est qu’une première étape. Pour avancer vers la prise en compte de l’adaptation il est nécessaire de caractériser plus précisément les enjeux d’adaptation, de dresser l’inventaire des leviers d’action possibles à actionner et de préciser comment ils peuvent l’être et combien cela peut couter.  Ce travail reste largement à conduire, à différents niveaux. Une première brique de ce travail sera réalisée dans le cadre de ce projet pour être capable de mieux caractériser le processus qui garantirait une bonne prise en compte de l’adaptation des flux prioritaires et de donner une lecture plus précise de l’état d’avancement des opérateurs d’investissement dans ce processus. 

 

Partenaires 

Projet conduit avec le soutien de l’ADEME, du CGDD et de la DGEC.  

 

Période 

Mars 2024 – Septembre 2025 

Période
Mars 2024 – Septembre 2025
Contacts I4CE
Guillaume DOLQUES
Guillaume DOLQUES
Chercheur – Adaptation au changement climatique Email
Dr. Vivian DEPOUES
Dr. Vivian DEPOUES
Chercheur senior – Adaptation au changement climatique Email
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