L’écologie populaire et la « bagnole » au secours des finances publiques
La proposition de loi visant à accélérer le verdissement des flottes automobiles, en examen à l’Assemblée nationale, constitue pour le directeur de l’Institut de l’économie pour le climat Benoît Leguet un modèle pour marier écologie populaire et coût réduit pour les finances publiques.
L’exécutif fait face à un triangle d’incompatibilité : réussir la planification écologique élaborée depuis deux ans ; inciter sans augmenter le déficit public, en questionnant toute dépense publique supplémentaire ; et inciter sans écologie punitive, comprendre sans fiscalité ni normes supplémentaires. Comment donc, dans les conditions budgétaires actuelles, mettre en oeuvre l’écologie populaire chère au Premier ministre ?
Prenons un objet du quotidien : la voiture. Les Français – et leur président – aiment la « bagnole ». Et à raison. Pour nombre de Français, la voiture est en effet gage de travail et de liberté, pour reprendre les termes employés par Gabriel Attal lors de son discours de politique générale.