Samuel FÉRET

Directeur de programme – Agriculture, Forêt

Titulaire d’un DEA en sociologie, innovation et risque ainsi que d’un brevet de responsable d’exploitation agricole, Samuel a débuté sa carrière dans le développement agricole pour accompagner les groupes d’agriculteurs-trices pendant un peu plus d’une dizaine d’année dans l’amélioration de la durabilité de leurs systèmes de production, et ce aux niveaux régional et national. 

 

Il a par la suite coordonné le travail d’organisations de la société civile française sur la réforme de la Politique agricole commune avant de s’investir dans un programme de travail sur l’agriculture familiale et l’innovation aux côtés d’une organisation de solidarité internationale.

 

Samuel dispose d’une expérience et d’une expertise européenne dans l’évaluation de la politique agricole commune, mais également dans le montage et le pilotage de projets de recherche-innovation sur le gaspillage alimentaire, l’agroécologie et les zones rurales. 

 

Par ailleurs élu local dans une commune rurale, il connaît également très bien les dimensions territoriales du financement des transitions agricole, écologique et énergétique.

Équipe
Dernières contributions
  • 02/10/2024 Billet d'analyse

    Budget et climat : Pistes de réforme pour le projet loi de finances 2025

    Le budget 2024 avait – pour mettre en œuvre la planification écologique et donc accélérer les investissements climat, assurer notre sécurité énergétique et la résilience de notre modèle agricole – consacré une hausse inédite des dépenses publiques. La situation budgétaire s’est fortement détériorée depuis. Le Gouvernement précédent a réalisé des premières coupes en début d’année et, d’après les lettres de cadrage budgétaire, ces coupes devraient encore s’amplifier dans le projet de loi de finances 2025. 
  • 27/09/2024 Billet d'analyse

    Agriculture et l’alimentation : Comment poursuivre la dynamique climat dans le contexte de tension budgétaire ?

    Des turbulences sont en vue du côté des financements publics de l’agriculture, alors que la séquence budgétaire s’ouvre et que les représentants agricoles menacent de reprendre la mobilisation. Pour éclairer ce débat, I4CE publie un état des lieux et une analyse environnementale des financements publics soutenant le secteur agricole, mais aussi les secteurs de l’industrie agroalimentaire, de la restauration et de la distribution. D’après cette étude, 53,6 milliards d’euros de financements publics soutiennent notre agriculture et notre alimentation en 2024. Et contrairement à une idée reçue, tout ne vient pas de Bruxelles : les soutiens de l’Etat représentent 60 % du total, les collectivités territoriales 20 %. Ces soutiens agrègent les incitations, subventions, exonérations, investissements et dépenses de fonctionnement, de la fourche jusqu’à la fourchette. 
  • 01/03/2024 Édito de la semaine

    Les aides de crise agricoles ne cessent d’augmenter et ce n’est satisfaisant pour personne

    I4CE s’est livré à un exercice inédit : estimer les soutiens publics au secteur agricole liées aux crises ces dix dernières années. Les dépenses publiques de prévention, surveillance et indemnisation totales ainsi agrégées donnent le vertige : plus de 2 milliards d’euros rien qu’en 2022 – pour indemniser les pertes occasionnées par plusieurs aléas sanitaires, climatiques et géopolitiques concomitants. 
  • 29/02/2024 Étude Climat

    Estimation des dépenses publiques liées aux crises agricoles en France entre 2013 et 2022

    Face aux crises climatiques (sécheresses, inondations, gel), sanitaires (grippe aviaire) ou plus globales (COVID-19, guerre d’Ukraine), les aides d’urgence versées au secteur agricoles ont largement augmenté ces dix dernières années pour atteindre plus de 2 milliards d'euros en 2022, c’est ce que montre ce rapport d'I4CE. Si ces aides sont nécessaires, elles sont en revanche satisfaisantes pour personne, ni pour les pouvoirs publics ni pour les agriculteurs.
  • 05/10/2023 Billet d'analyse

    Planification écologique de l’agriculture : regarder par-dessus la haie

    « L’agriculture c’est compliqué ». C’est ce que répondait le Ministre Christophe Béchu lors de la première étape de son tour de France de l’écologie en Bretagne fin septembre, face à un public venu comprendre l’heuristique de la planification écologique annoncée quelques jours plus tôt par le président de la République. Si le projet de loi de finances 2024 propose bien des premières mesures de planification écologique, il laisse de côté les thématiques clés de l’élevage et des habitudes alimentaires. Au-delà du budget de l’État, la planification écologique « à la française » doit mieux se coordonner avec les autres politiques nationales et européennes, et surtout avec la Politique agricole commune (PAC). 

Inscrivez-vous à notre newsletter

Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.

Fermer