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Europe : de meilleures données pour agir

23 juin 2023 - Édito de la semaine - Par : Chloé BOUTRON

Douze États membres de l’Union européenne ont commencé à mettre en œuvre de nouveaux outils de budgétisation, afin d’aligner leurs budgets publics sur leurs objectifs climatiques. Le budget vert par exemple est un outil qui peut permettre d’identifier dans les budgets ce qui est aligné, ou ce qui va à l’encontre, de la stratégie climat nationale. La France publie son budget vert chaque année et, pour la première fois en 2023, compte utiliser ses données afin d’éclairer la préparation du projet de loi de finance.

 

Les données sur l’action climat des gouvernements sont importantes pour construire une base de connaissances communes aux décideurs publics et pour avoir un débat politique mieux informé sur le financement de la transition climatique. Nous avons besoin de meilleures données européennes pour de meilleures politiques climatiques et un financement plus efficace. C’est pourquoi I4CE a formé plus de 300 décideurs publics à travers l’Europe aux pratiques de budgétisation verte au cours des deux dernières années : nous publions aujourd’hui un nouveau rapport sur les leçons tirées de cette série de formations. C’est également la raison pour laquelle I4CE est heureux de faire partie d’ECNO, l’Observatoire européen de la neutralité climatique, une initiative indépendante menée par un consortium d’organismes de recherche, qui fournit un ensemble de données permettant de suivre les progrès de l’UE vers la neutralité climat. Vous en saurez plus en lisant cette newsletter. 

 

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Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 17/06/2024 Tribune
    Climat : doublons nos investissements en Europe

    Pour une Europe sûre et plus compétitive, il va falloir investir davantage en faveur de notre souveraineté énergétique et agricole, de notre compétitivité industrielle et de la protection de nos populations face aux aléas climatiques, estime Benoît Leguet, directeur de l’Institut de l’économie pour le climat. Oui, mais comment ? Si la surprise était plutôt à Paris qu’à Bruxelles dimanche soir, une lecture européenne des élections du 9 juin s’impose. Car même si elles font l’actualité au-delà de nos frontières, les élections législatives françaises n’auront qu’un impact limité sur le choix des « top jobs » bruxellois : présidence de la Commission, collège des commissaires, présidence du Parlement européen, présidence du Conseil.

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