Financement du développement : les bonnes résolutions de 2023
L’année 2022 a abouti à un consensus important : l’architecture financière mondiale n’est plus adaptée aux enjeux actuels. L’écosystème financier créé après-guerre pour soutenir le développement international (au centre duquel se trouvent le FMI et la Banque mondiale) n’a pas été conçu pour répondre à la multiplicité des crises auxquelles le monde est confronté aujourd’hui, au premier rang desquelles le dérèglement climatique. Le temps presse mais la bonne nouvelle est que l’année 2023 sera jalonnée d’évènements importants pour mener à bien la réforme de l’architecture financière internationale, dont le sommet de Paris en juin. Et l’année se terminera à la COP 28, où nous ferons officiellement le bilan des progrès réalisés pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.
Alors que nous nous préparons à affronter l’évidence que trop peu a été fait, trop lentement, profitons de l’esprit de renouveau de ce mois janvier pour imaginer ce que serait une année 2023 réussie. Comme l’explique Alice Pauthier dans le billet de blog que nous publions aujourd’hui, l’année sera réussie si la réforme permet deux choses. Premièrement, elle aboutit à un nouveau système financier international structuré autour de l’identification précise, par les pays en développement, de leurs besoins de financement. Deuxièmement, elle accorde une place plus importante à la mesure de l’impact réel des flux financiers sur la transition des économies, et plus uniquement aux volumes.
Chez I4CE, nous consacrerons d’importants efforts à ces priorités : en contribuant au débat sur la manière de maximiser l’impact des banques publiques de développement ; en développant des méthodologies et des outils pour aider les pays à évaluer leurs besoins de financement et à piloter la transition. Nous vous invitons à parcourir cette newsletter pour en savoir plus sur ces activités.