Financer la transition vers des économies bas-carbone et résilientes au changement climatique dans les pays en développement

Webinaires - Par : Dr. Louise KESSLER

Date : lundi 14 novembre

Location : Pavillon UNFCCC et en ligne

Organisateur : I4CE

Les gouvernements ont un rôle clé à jouer pour transformer l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable (ODD) en objectifs, stratégies et politiques nationaux crédibles et juridiquement contraignants.  

 

 

Plus précisément, les gouvernements doivent mettre en place des politiques et des cadres réglementaires propices aux investissements climatiques, c’est-à-dire aux investissements nécessaires pour que les pays transforment structurellement leurs économies afin d’atteindre l’objectif mondial de zéro émission nette. Les transformations nationales doivent ensuite être soutenues par les acteurs privés et les institutions non gouvernementales.  

 

Le principal enjeu aujourd’hui n’est pas que les pays manquent d’options politiques pour l’action climatique, mais qu’ils sont plutôt confrontés à des difficultés de financement pour entreprendre les investissements nécessaires, créer les bonnes incitations économiques et gérer les implications économiques de la réalisation des objectifs de zéro émission nette et d’un développement résilient au climat.   

 

On peut identifier trois défis principaux liés au financement de la transition :  

  • Défi n°1 : Mobiliser des ressources budgétaires importantes et réorienter les flux de financement public vers des solutions d’atténuation et d’adaptation. Cela est particulièrement vrai dans les pays en développement, où il est impératif d’améliorer les conditions d’investissement dans le domaine du climat et la gouvernance.   
  • Défi n° 2 : Aligner le système financier avec les objectifs nationaux et internationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de résilience, et faciliter l’engagement du secteur privé. Des instruments innovants peuvent être adoptés pour faciliter cet engagement.  
  • Défi n° 3 : Renforcer la gouvernance internationale pour un engagement cohérent des ressources publiques en faveur de l’action climatique. La mise à disposition de financements concessionnels et la réduction des risques liés aux actifs climatiques devraient être considérées de près afin de faciliter le financement de stratégies de zéro émission nette et d’une transition résiliente.  

 

La première partie de cet événement s’était concentrée sur les principaux défis auxquels les pays sont confrontés pour financer la transition. La deuxième partie de l’événement a discuté des solutions potentielles et des réformes qui peuvent être mises en œuvre. 

 

Modérateur : Benoit Leguet (I4CE)

Programme : 

13.15 – 13.25 : Introduction  

  • Discours d’ouverture par Laurence Tubiana (ECF) 

 

13.30 – 13.45 : Partie 1 « Réorganiser les flux financiers pour financer les transitions sectorielles : aperçu des défis à relever » avec CAN-LA, GFLAC, Intervenant(e) TBC 

 

13.45 – 14.45 : Partie 2 « Financer la transition : comment aller de l’avant » 

  • Avec ITDT et I4CE
  • Table-ronde 
    • Graham Watkins, IDB ;
    • Hassan Agouzoul, Maroc ;
    • Luis Fierro, Equateur ;
    • Représentant(e) de Gambie (tbc) ;
    • Représentant(e) de Barbade (tbc) ;
    • Perspective du secteur financier privé (tbc).

 

14 nov 2022

Financer la transition vers des économies bas-carbone et résilientes au changement climatique dans les pays en développement

Contacts I4CE
Dr. Louise KESSLER
Dr. Louise KESSLER
Directrice de programme – Outils de pilotage, Financement de la transition Email
Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer