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Les publications d’I4CE que VOUS avez préférées en 2018

10 janvier 2019 - Billet d'analyse
Avant de se plonger dans la nouvelle année, l’équipe d’I4CE a souhaité prendre le temps de regarder dans le rétroviseur. Et plutôt que de vous dire ce que nous avons retenu de notre activité 2018, nous avons préféré mettre en avant ce que VOUS avez préféré. Voici les cinq publications les plus consultées en 2018 sur notre site.

 

 

# 1    Les Comptes mondiaux du carbone 2018

 

Cette publication annuelle fait le point sur les principales tendances en matière de politiques de tarification du carbone dans le monde. Dans l’édition 2018, on apprenait que 46 pays et 26 provinces ou villes avaient déjà mis en œuvre une taxe ou un marché carbone, avec un prix du CO2 allant de 1 à plus de 100 euros. Et que ces instruments avaient généré 26 milliards d’euros de revenus en 2017.
 
 
 

 

 

# 2  –  Panorama des financements climat 2018

 

Encore une publication annuelle d’I4CE, qui évalue chaque année le montant investi par la France et les français pour le climat : isolation des logements, développement des énergies renouvelables, transports collectifs, véhicules bas carbone… L’édition 2018 du panorama révélait que les investissements climat sont en hausse depuis plusieurs années et dépassent désormais les 40 milliards d’euros. Mais que cette hausse est trop timide pour combler le déficit d’investissement annuel, estimé entre 10 et 30 milliards par an.
 

 

 
 
 

# 3  –  « Mind the gap » : Aligner les politiques énergie-climat 2030 de l’UE pour atteindre les objectifs climat de long terme

 

En plein débat sur la révision des politiques énergie-climat de l’Union européenne, cette étude d’I4CE et Enerdata soulignait leurs inadéquations avec les objectifs de long terme de l’Europe. Elle mettait par ailleurs en exergue l’importance de prendre en compte les interactions entre ces différentes politiques, à l’image du développement des énergies renouvelables qui fait baisser le prix du CO2 sur le marché européen si l’ambition de ce marché n’est pas revue à la hausse.
 
 

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# 4 – Tarification du carbone dans le monde : l’augmentation des revenus pose la question des usages

 

Alors que la taxe carbone commençait à faire parler d’elle en France, I4CE publiait les premiers résultats d’une étude menée avec la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement sur l’usage des revenus carbone à travers le monde. Dans ce brief, on apprenait que 46% des revenus issus des taxes et marché carbone dans le monde sont utilisés pour investir dans des projets bas carbone, 44% sont alloués au budget général, et que le reste permet de baisser d’autres taxes ou est transféré directement aux entreprises et ménages.
 
 
 

 

 

# 5  –  Article 173-VI : bilan du reporting climat après deux ans d’application

 

En 2015, en France, l’article 173-VI de la loi de Transition énergétique créait un précédent mondial en obligeant les investisseurs à être transparents sur l’impact climatique de leurs investissements. Dans ce brief, I4CE faisait le bilan de l’application de cet article et de ses conséquences sur les pratiques de reporting et la gestion des investissements. L’institut formulait des recommandations pour en améliorer l’impact et pour nourrir le débat européen où des négociations sont en cours sur une obligation de transparence des investisseurs.
 
 
 

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Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

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