Événements

Prix du carbone

Date: 16 novembre
Horaires: 15:00-16:30
Lieu: Zone bleue – Pavillon France
Organisateur: DGEC

Résumé de l’événement

Au lendemain de l’Accord de Paris pour le climat, la tarification du carbone est une priorité pour engager la transition vers une économie bas-carbone. Dans cette perspective, Ségolène Royal, présidente de la COP, a missionné Pascal Canfin, Gérard Mestrallet et Alain Grandjean pour formuler des propositions sur le prix du carbone. Le rapport remis en juillet 2016 souligne la nécessité de renforcer dès à présent le marché carbone européen, dont le prix a chuté de plus de 50 % depuis la fin de l’année 2015 pour atteindre environ 4€ actuellement. La mise en place d’un corridor de prix du carbone, pour rendre le prix plus efficace et prévisible, pourrait s’inspirer des marchés carbone internationaux qui possèdent des mécanismes de contrôle des prix (Californie et Québec par exemple).

L’évènement discutera des conclusions de ce rapport ainsi que celles du rapport de l’OCDE publié en septembre 2016 qui montre qu’il existe un décalage important entre les politiques actuelles de tarification du carbone et celles qui seraient nécessaires pour que cette tarification corresponde ne serait-ce qu’à l’estimation basse des coûts climatiques réels, soit 30 EUR par tonne de CO2. Il ouvrira le débat sur les grands exemples internationaux de régulation des marchés carbone par les prix, avec notamment des retours d’expérience de la Californie et du Québec.

Modérateur: Laurent MICHEL | Ministère de l’Environnement, la Direction de l’énergie et le Service climat et efficacité énergétique.

Intervenants :

  • Gérard MESTRALLET| Président du Conseil d’Administration, ENGIE
  • Richard BARON | Expert et Coordinateur du projet “Alignement des politiques pour la Transition Bas-Carbone”, OECD
  • Emily WIMBERGER | Chef Economiste, California Air Resources Board
  • Emilie ALBEROLA | Directeur de programme Industrie et Energie, I4CE – Institute for Climate Economics
16 nov 2016

Prix du carbone

Pour aller plus loin
  • 02/07/2024
    État des lieux des progrès de l’Union européenne vers la neutralité climat

    Évaluer l’état d’avancement des travaux pour éclairer les prochaines étapes de l’élaboration des politiques publiques européennes. L’Union européenne (UE) s’est engagée sur la voie de la neutralité climat d’ici à 2050. Ce projet multigénérationnel offre de nombreuses opportunités sociétales, économiques et environnementales. En même temps, il est d’une ampleur sans précédent et implique des changements considérables dans les systèmes actuels, qui doivent être anticipés et pris en compte pour que la transition soit équitable et acceptable pour tous. Un contrôle régulier des progrès accomplis est essentiel pour comprendre où en est l’UE dans son parcours. Il permet d’identifier les défis et les opportunités et de prendre des mesures politiques ciblées pour orienter les investissements, l’offre, la consommation et le développement sociétal. Il n’existe toujours pas de suivi officiel, complet et régulier des progrès à l’échelle de l’UE pour y parvenir.

  • 28/06/2024
    Des actifs échoués aux actifs à risque : repenser l’approche des institutions financières privées européennes

    Les institutions financières privées doivent recadrer leur approche sur la gestion des risques liés aux actifs échoués. L’approche actuelle, qui consiste à quantifier l’exposition au secteur des combustibles fossiles dans un cadre limité de portefeuilles financiers (principalement des prêts), sous-estime largement les pertes potentielles liées à l’échouage (lorsqu’un actif devient “échoué”, c’est-à-dire subit une dépréciation forte, inattendue). Étant donné que la transition vers une économie à faibles émissions de carbone a des répercussions sur tous les secteurs économiques, les institutions financières privées doivent prendre en compte les risques d’échouage liés à la transition dans leur cadre global de gestion des risques liés à la transition, en adoptant une approche « globale de l’économie ». Les approches traditionnelles de gestion des risques sont mal adaptées aux défis méthodologiques et de quantification des risques d’échouage liés à la transition, de sorte qu’une approche flexible, dynamique et prospective est nécessaire.

  • 28/06/2024
    Législatives : deux voies pour le climat

    La transition vers une France décarbonée n’est pas un chemin facile, et requiert des ménages une implication et des investissements à court terme. Cela peut nourrir un rejet de ces politiques. Face à la difficulté, faut-il faire machine arrière ou chercher une voie de passage suscitant une plus large adhésion ? Pour Benoît Leguet d’[i4ce], c’est ce qui se joue dans la campagne pour les élections législatives, avec des partis qui font des propositions pour aider les classes moyennes et populaires à faire la transition, et d’autres qui sont tentés, en l’assumant ou non, de rejeter toute politique associée de près ou de loin au climat. Disons-le d’emblée : la deuxième voie est une impasse, dans laquelle les partis ne doivent pas s’engager.

Voir toutes les publications
Contact Presse Amélie FRITZ Responsable communication et relations presse Email
Inscrivez-vous à notre liste de diffusion :
Je m'inscris !
Inscrivez-vous à notre newsletter
Une fois par semaine, recevez toute l’information de l’économie pour le climat.
Je m'inscris !
Fermer